Entre les défis énergétiques, l’accélération de l’économie et le développement durable, il apparaît clairement que les moyens de transport actuels n’apportent plus une réponse convenable aux besoins de la planète et de ses habitants.
De fait, il faut d’urgence réfléchir au transport du futur, ce que ne manque d’ailleurs pas de faire l’industrie automobile. Et avec les différents projets en cours, l’on se demande bien à quoi ressemblera le moyen de transport du futur. Plus précisément, comment les constructeurs comptent-ils repenser la mobilité pour faire face aux défis actuels et à venir ?
D’entrée de jeu, il faudrait savoir précisément de quel futur nous parlons. En effet, la temporalité est absolument déterminante pour les questions de transport et d’énergies. Il faut faire remarquer déjà qu’en général, les équipements sont pensés pour une dizaine d’années. Par conséquent, pour les 10 prochaines années, ce qu’on appelle actuellement le moyen de transport futuriste, ou plus simplement le transport du futur, c’est en partie les systèmes mis en place aujourd’hui.
Ainsi, pour ce qui est du transport en commun du futur par exemple, il y a peu de chances de voir décoller dans les trois prochaines années des bus volants. Car, avant que les technologies de transport ne fassent partie de notre quotidien, elles doivent nécessairement passer par une phase de rodage. Il s’agit en l’espèce de savoir quand précisément un moyen de mobilité innovant va “faire système”.
Si l’on applique le cas à la voiture autonome, qui soit dit en passant est un moyen de transport du futur, on peut concevoir que d’ici 10 ans, ce mode de mobilité qui est vu comme transport du futur actuellement, soit effectif. L’erreur par contre serait de penser la voiture autonome en tant que système global avant 2040. D’un point de vue technologique, ce sont alors les voitures électriques et/ou autonomes qui sont celles qui tiennent la corde. Mais le moyen de transport futuriste tout connecté et tout automatisé, qu’il s’agisse ou non du transport en commun du futur, n’est pas encore en voie de démocratisation.
Pour bon nombre d’analystes, les moyens de transport seront plus fiables, plus rapides, plus connectés, et surtout plus écolos. Cette dernière caractéristique est une priorité dans la conception du transport du futur, étant donné que le transport est l’une des principales sources d’émission de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Bien de pays annoncent le passage au tout électrique d’ici 2050, des positions concrètes qui galvanisent les inventeurs du moyen de transport du futur.
De fait, des projets impressionnants voient le jour, à l’instar de l’Hyperloop, ce train futuriste fait de capsules propulsées à plus de 1200km/h au sein d’un tube sous vide, du Sky Tran, ce moyen de transport futuriste à sustentation électromagnétique, et de la voiture volante TF-X de la startup américaine Terrafugia.
Bien évidemment, ces projets énumérés ne résument pas l’entièreté de ceux en cours, car l’industrie automobile explore de nombreuses pistes pour proposer des solutions innovantes pour la voiture du futur. Par exemple, des équipementiers travaillent sur des capteurs d’images pour remplacer les rétroviseurs, une solution qui sera appliquée tant au transport individuel qu’au transport en commun du futur.
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